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Jean Rosselot
10 novembre 2006

Intervention lors du débat sur le PLU conseil

Intervention lors du débat sur le PLU conseil municipal du 6 juillet 2006

Monsieur le Maire, Chers collègues,

 

1 - L’urbanisme est un enjeu majeur de société, d’avenir de notre collectivité. Je salue à cet égard le travail des Services

2 - Il est au croisement des politiques nationales et locales

 

3 - Notre débat de ce soir s’inscrit dans une dizaine d’année de réflexion et de législation : Loi Solidarité et Renouvellement Urbain, et Loi Urbanisme et Habitat. Les gouvernements ont prolongé les politiques antérieures de restructuration des villes sur elles-mêmes, ce qui fait que, comme le disait Edgar FAURE « les choix sont non entre les idéaux mais entre les moyens »

 


 Trois facteurs de transformation président à notre prospective, et c’est à leur aune que l’on va mesurer les valeurs du document qui nous est soumis :

 

- Mutation économique :

Ø Mondialisation

Ø Stratégie d’accueil du TGV

- Mutation des modes de vie : taille moyenne des ménages : 3,5 en 1950, 2,5 fin du dernier siècle, 2,4 bientôt.

- Politiques publiques.

 

De ce triple point de vue, ma critique porte sur :

 

- Le manque de cohérence interactive entre les plans, projets, schémas

- Le flou sur les zones à urbaniser, leur densité.

- Les 3 zones à restructurer, rénover

- La qualification des façades

 

 

 

1 - Cohérence

La concomitance de l’adoption, mercredi 30 juin du PLH – CAGB et de l’arrêt du PLU d’aujourd’hui nous donnait l’opportunité de voir loin,en termes de logements, d’économie, de transports, spécialement dans l’optique de la stratégie d’accueil du TGV – Besançon – Auxon-dessus (ex de la stratégie du Schéma de cohérence territoriale) Je me souviens de cette publicité lors de l’arrivée du TGV au Mans : « pour le prix d’une location de telle surface de bureau à Paris, vous pouvez acheter telle surface de m² au Mans ».

 Comment ne pas voir que dans ce que le SCOT désigne comme un corridor, il n’y a pas de référence PLH – PLU ?

 Vous nous présentez plus un ensemble de petites actions locales que la structuration d’un grand bassin d’habitants la périurbanisation.

 Je m’adresse autant au Président de la CAGB qu’au Maire. Une des grandes carences de nos politiques d’urbanisme par rapport aux expériences étrangères est de n’avoir pas su gérer, maîtriser la périurbanisation. On peut presque dire que les urbanistes ont affiché un refus boudeur face à cette nécessité.

 Autrement dit, ce phénomène si prégnant, si contemporain a été géré par contacts entre maire, lotisseurs, pavillonneurs sans vision d’ensemble.

 

 

 

2 -  Zones à urbaniser

L’un des points d’achoppement est pour nous la densité des constructions. Il ne faut pas, du développement durable, ne retenir qu’un objectif de limitation de la consommation de l’espace.

Il y a l’existant, des besoins immédiats et légitimes.

En ce sens on ne peut qu’être inquiet de ce que laisse entrevoir ce PLU, qui ne semble pas refléter vraiment les aspirations de nos concitoyens, sur les secteurs :

  • des Vaîtes : les règlements proposés semblent contredire les assurances données : exemples :

Ø Collines

Ø Destruction de maisons

Ø COS

· des Montboucons : même thématique : la Ville semble vouloir se passer d’une surface minimum, condition nécessaire du maintien paysager homogène.

 

 

 

3 - Zones à restructurer comme Clairs-Soleils – Planoise, Casamène, Vauban etc.

La ville ne jette pas assez son dévolu

 

 

 

4 -  La cinquième façade :

Au moment où vous parlez s’achève les Immeubles de la Mouillère au toit plat. L’embellissement, c’est la qualité des façades. En conclusion, il ne faut pas figer dans une état du « futur souhaitable ».

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